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Entretien avec Pierre François Goussin,
un grognard oublié.
Capitaine de la Garde de la Grande Armée
(1777-1873) |
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M. François Goussin, vous êtes nés le 7 mars
1777…
Oui, à Cossé-le-Vivien…
A quel âge êtes-vous engagé ?
Je me suis engagé volontaire à 15 ans dans la Garde Nationale,
j'ai défendu la patrie en danger dans l'armée du Rhin.
Puis en 1798, je me suis engagé dans les grenadiers du corps législatif
qui devient la garde de la Grande Armée de Napoléon.
Vous avez participé aux guerres...
Oui, j'ai été de très nombreuses campagnes républicaines et napoléonniennes
: en Italie, en Hollande, en Prusse, en Espagne, Pologne, Russie,
Saxe…
Comment êtes-vous devenu Capitaine de la Garde
de la Grande Armée?
D'abord simple grenadier, puis nommé fourrier en 1800, sergent
en 1803, décoré de la légion d'honneur en 1804, sergent major
en 1806, lieutenant en second au 2ème fusiliers de la garde, lieutenant
en premier au 2ème fusiliers de la garde, capitaine au 2ème grenadiers
à pieds à la garde, officier payeur et Capitaine de la Garde de
la Grande armée décoré de l'Ordre royal de Saint Louis.
Quand vous êtes-vous retirez?
Après waterloo, j'ai demandé ma retraite à 38 ans par suite d'infirmité
et d'ancienneté de services avec le grade de Chef de Bataillon.
Je me suis retiré au Grand Plessis à Quelaines dont j'ai
été le maire pendant quelques mois en 1830.
François Goussin meurt à Quelaines le 25 mai
1843, à l'âge de 66 ans. Il est enterré bordure de Cossé où un
monument est érigé selon les dispositions de son testament.